Ola, voy a ver, si, me gusto mucho, gracias.

Alors voilà, deux premiers jours de "cours" :
lever 6 heures ; à 7, suit devant l'arrêt du Bizkaïe Bus (que j'ai tout de même mis 4 bons jours à trouver) direction la fac par autoroute.
J'ai bien dit bus, et non car, sur l'AUTOROUTE, blindé d'étudiants, debouts, à 100 km/h dans les virages (et il yen a des corsés), autant vous dire que je redoute le verglas comme la peste (mais en pire)...

Pour les cours, c'est l'angoisse, ces petits malins ont cru bons de caser tous les cours allant ensemble sur les mêmes plages horaires, impossible de réussir à trouver 5 cours (la demande) qui ne se chevauchent pas...
Pour l'instant, sans compter les cours de castillan, j'ai pu assister à un cours de typo, disons...étonnant !
Un show indescriptible (en ce qui me concerne au trois quart incompréhensible, je suis quand même bien contente qu'il n'est pas été en basque). Pour faire vite un cours de théorie, la dramaturgie en plus, avec enchaînement de question rhétoriques du type : "Une lettre.......(bon silence, et hurlement) QU'EST - CE QU'UNE LETTRE !?", et ça pendant trois bonnes heures, autant vous dire qu'on s'est bien amusé (haha...).

Sinon ça y est, j'ai trouvé un appartement, une sorte de mini studio pas trop cher pour Bilbao dans un immense appartement détraqué dans le plus beau quartier de la ville. Depuis ma chambre, un petit pont qui mène à un jardin sur la montagne (à nous aussi), et dedans potager avec concombres, poivrons, tomates, et aussi un fruit qui rend saoul (à ce que j'ai compris)...
Mes colocs : normalement deux garçons, version donnée à la propriétaire, en fait accompagné de deux filles : en tout 3 espagnols et un anglais, tous très sympas. Je passe un peu pour la limitée de service avec mes 18 mots d'espagnol, mais pour l'instant il sont tolérants.

Bon... ça fait beaucoup, là, je conclue avec les bébés siamois.